Savez-vous que les nuisances sonores préoccupent 82% des Français ? Savez-vous que les nuisances sonores gênent 86% des Français à leur domicile ? C’est pourtant les résultats du sondage IFOP Les Français et les nuisances sonores de 2014.
Qu’en est-il sur le lieu de travail ? L’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail indique que 67%* des actifs français se disent dérangés par le bruit sur leur lieu de travail.
Les nuisances sonores, plus communément appelées bruit, sont une notion entièrement subjective. On parle de bruit lorsqu’un ensemble de sons est perçu comme gênant ou désagréable.
Autour de nous, de nombreuses sources sonores existent. Et pourtant, notre oreille n’arrive pas toujours à les différencier. Ajoutez à cela les différences liées à nos oreilles (pavillon plus ou moins grand, conduit auditif plus ou moins étroit et long…), vous pourrez distinguer certains sons, alors que d’autres n’y arriveront pas. De plus, le même son peut être perçu d’une façon mélodieuse ou comme une nuisance sonore.
Une source sonore et un milieu de propagation sont nécessaires pour percevoir des sons. Dans l’air, le son est provoqué par une vibration des particules de l’air. Cette vibration a une intensité précise, exprimée en décibel (dB). Et une certaine hauteur, la fréquence, exprimée en Hertz (Hz).
Le bruit a son importance sur la santé ce qui impacte l’audition : surdité d’apparition progressive, traumatisme sonore, fatigue auditive, acouphènes ponctuels ou permanents (bourdonnements ou sifflements) ou encore une hyperacousie (extrême sensibilité aux sons).
Notre santé peut également être touchée d’un point de vue général. Troubles du sommeil et cardio-vasculaires, fatigue et même répercussions sur la grossesse. Il existe également des impacts psychologiques dus à l’exposition au bruit. Comme par exemple, le stress, la modification du comportement (irritabilité, violence), des performances ou encore de l’intelligibilité de la parole. Des risques socio-professionnels peuvent aussi apparaître : augmentation des risques d’accidents (perception de l’environnement), baisse de la productivité, troubles de la concentration et de l’apprentissage.
Malheureusement, cet impact des nuisances sonores sur notre santé a un coût. En juillet 2021, l’ADEME et le Conseil National du Bruit révèlent dans un communiqué de presse : « Le coût social du bruit en France est ainsi estimé à 147.1 milliards d’euros par an ».
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Selon la source du bruit, le maire de votre commune peut faire appliquer la réglementation en vigueur.
Tableau : « Les démarches à suivre » du guide « Le maire et les bruits de voisinage » du CIDB – édition 2022
Des organismes de contrôle ou bureaux d’études peuvent aussi réaliser des mesures de bruit. A l’aide de calcul et de modélisation acoustique, ils estiment alors quels types d’aménagements pourraient être mis en place. Selon leurs résultats, ils préconisent des traitements acoustiques collectifs. Ces solutions sont souvent coûteuses : écrans anti-bruit, silencieux acoustiques, capotages ou mise en place de matériaux absorbant.
Bien souvent, les entreprises priorisent le respect du bruit dans leur voisinage mais ne privilégient pas de traitement acoustique collectif pour leurs employés. Les protections individuelles contre le bruit (PICB), bouchons jetables en mousse, en plastiques réutilisables et serre-tête, prennent alors le relais.
Sur le lieu de travail, l’employeur doit mettre à disposition, informer et former ses employés au port de protection pour un niveau de bruit excédant 80 dB(A). A partir de 85 dB(A), il doit contrôler l’utilisation effective des protections, signaler et limiter l’accès à ces zones bruyantes ainsi que réaliser des examens audio-métriques.
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Mais le port des protections individuelles contre le bruit a ses limites. Elles sont souvent considérées comme inconfortables car réduisent la capacité de communication et ne permettent pas de localiser ou d’entendre les signaux d’alarme. Pourtant la plupart des personnes ne sont pas formées à leur utilisation et les placent mal dans l’oreille. Pour pallier ce manque de formation, d’autres types de PICB existent comme le casque anti-bruit ou les protections auditives sur-mesure.
Les PICB peuvent être utilisées à titre personnel dans des lieux qu’on estime bruyants. Lors des concerts, à la chasse, dans l’avion ou même pour dormir.
C’est pourquoi Phonak a lancé en 2021 la solution de protection auditive haut de gamme Serenity Choice. Elle atténue les sons et les bruits intenses, laisse l’oreille respirer et conserve les paroles et les sons pertinents. La gamme complète se décline en six produits offrant protection auditive et confort pour diverses applications – sports, musique, sommeil, avion, chasse/tir et travaux – avec des solutions personnalisées prêtes à l’emploi et des solutions sur-mesure pour chaque situation du quotidien.
* source INRS, données 2005
** sondage IFOP Les Français et les nuisances sonores de 2014