DM : Avant de vous parler de mes nouvelles aides auditives, je voudrais vous décrire mon style de vie. Appareillé depuis de nombreuses années, j’ai trouvé un parfait équilibre dans ma vie personnelle et professionnelle grâce aux aides auditives. Les dernières étant les Naída™ Paradise complétées du microphone Roger On™, elles répondaient à ces deux aspects de mon quotidien. Mais, il y avait une part importante de ma vie dans laquelle j’étais obligé de faire sans : le sport.
C’était un vrai problème dans la mesure où l’on passe d’un environnement sonore normal, à une bouillie confuse de bruits, très perturbante et assez stressante. Par exemple, quand je cours dans la forêt pour m’entraîner. Les Audéo Life ont véritablement changé ma pratique sportive et le plaisir qui en découle.
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DM (dans un grand rire) : J’ai trop de respect pour mes aides auditives pour les emmener faire des choses pareilles. De plus, c’est là que j’en ai le moins besoin. Lors d’une session de surf tracté, le bruit du déferlement de la vague et du jet ski sont tels que je suis à égalité avec les autres pratiquants. Personne n’entend rien et on communique par signes. Au mieux elles ne me serviraient à rien et plus certainement elles se retrouveraient au fond de l’eau. En revanche avant d’aller en mer, j’ai des entraînements intensifs et là elles révèlent tout leur potentiel.
D’abord, elles ont la même technologie que mes Naída Paradise. Notamment de multiples connexions Bluetooth® actives, des conversations mains libres et un contrôle tactile pour accéder facilement aux assistants vocaux. La révolution, c’est le revêtement en parylène qui agit comme une barrière étanche. Résultat l’aide auditive est étanche*, certifiée au-delà de la norme IP68.
DM : Oui et non. Elles sont étanches certes, mais quand on plonge il y a la question de la pression. Quant aux sports de surface, il y a le risque de perte qui est réel même s’il existe des systèmes d’attaches performants. On pourra faire du paddle et tomber à l’eau, mais je ne me risquerais pas à faire du surf avec. Cependant, pour les activités nautiques plus douces comme la voile ou la pêche, ce sont des vraies valeurs ajoutées !
Le vrai plus c’est aussi dans la pratique quotidienne d’activités qu’elles se font littéralement oublier. Avant, je devais enlever mes appareils à cause de la sueur qui pouvaient les endommager. Résultat quand je faisais du vélo, les voitures que j’entendais arriver au dernier moment me stressaient. Quand je pratiquais un sport collectif (beach volley, foot) je perdais le sel de ces sports : la convivialité. Je pense d’ailleurs aux gamins appareillés qui vont pouvoir se lancer, ou reprendre, un sport collectif… Puisqu’ils vont pouvoir entendre les consignes des entraîneurs ainsi que leurs coéquipiers.
Enfin, et c’est important, même quand on assume son handicap, on peut se doucher avec. Après une séance de cardio ou de cross fit par exemple. Je peux désormais aller me doucher sans penser à enlever mes aides auditives et ça, c’est vraiment sympa.
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DM : Et oui, mais le plus beau à mes yeux c’est de pouvoir me baigner dans la piscine avec mon fils et ma fille. Je peux jouer avec eux tout en entendant leurs rires et ça, c’est vraiment magique !
* jusqu’à 50 cm.
© Photo Dany / Paul Lavoine